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Pilotage

Le pilotage maritime est l’une des plus vieilles professions au monde; certains des tout premiers écrits font mention des pilotes. Le mot pilote, entré dans l’usage vers 1484, serait emprunté de l’italien piloto qui, lui, viendrait du grec byzantin pêdôtês qui signifie « gouvernail ». Origine très appropriée, s’il en est une. Les pilotes modernes, comme ceux qu’emploie l’Administration de pilotage de l’Atlantique (APA), disposent d’équipements et d’outils modernes et perfectionnés pour faire leur travail. Malgré la technologie, ils doivent encore faire appel à leurs solides connaissances des manouvres des navires afin de les « gouverner » d’une main experte.

Bien que l’équipement électronique moderne et les aides à la navigation aient changé la manière de piloter les navires en mer, il n’en demeure pas moins essentiel de faire appel à un pilote ayant une connaissance approfondie des environs et de solides compétences en manouvre des si l’on veut que les navires pénètrent en toute sécurité dans les ports et qu’ils puissent accoster avec efficacité. Les navires sont devenus plus imposants et plus complexes tandis que leurs équipages ont été réduits. Devant la très forte concurrence qui s’observe aujourd’hui, les navires sont de plus en plus appelés à circuler dans des conditions météorologiques plus difficiles que par le passé. Un système de pilotage responsable et fiable joue un rôle important car il permet aux entreprises canadiennes de demeurer concurrentielles sur le marché mondial.

Les premiers explorateurs européens qui venaient dans le Canada atlantique recevaient souvent une aide à la navigation de la part des autochtones établis dans la région depuis des milliers d’années. Dans leur manuel sur l’histoire du pilotage à Saint-Jean, le commandant Donald Duffy et Neil McKelvey, O.C, Q.C, font l’observation suivante :

« On dit que lorsque de Champlain est arrivé, les autochtones se sont approchés en canot de son navire et l’ont guidé jusqu’à Saint-Jean, en le mettant en garde contre les dangers du mascaret à l’embouchure de la rivière. Les autochtones ont été en les premiers pilotes de la région. »
(She’s All Yours Mr. Pilot : The Marine Pilots of Saint John)

Quand les établissements ont commencé à faire régulièrement des expéditions dans la région, la plupart des pilotes auxquels ils ont fait appel étaient des pêcheurs qui avaient appris à connaître la profondeur des eaux, les risques pour la navigation, les marées et les courants des environs. Ces pilotes se livraient souvent concurrence, le premier à s’approcher d’un vaisseau et à monter dessus obtenant le marché. Au début, il n’y avait pour ainsi dire pas de réglementation permettant de déterminer les qualifications ou la compétence de ceux qui se considéraient comme des pilotes.

à partir de la Confédération de 1867, le pilotage est devenu une responsabilité fédérale. Au fil des ans, plusieurs lois ont été adoptées afin d’assurer la gouvernance de ce service essentiel. Au début des 1960, le système de pilotage en place dans le Canada atlantique consistait en plusieurs districts opérationnels dont l’administration du pilotage relevait pour certains d’une commission locale et pour d’autres du ministre des Transports. Ces districts étaient des autorités autonomes chargées de décerner des brevets, qui possédaient certains pouvoirs les autorisant à instaurer des règles mais qui n’avaient pas le droit de fournir ou de diriger un service de pilotage. Les pilotes devaient être des entrepreneurs autonomes se livrant concurrence pour les navires. Les redevances de pilotage étaient obligatoires, mais les navires n’étaient pas tenus d’employer un pilote du district.

Dans les faits, les services de pilotage variaient énormément, ce qui a engendré bien des difficultés. Le gouvernement fédéral a donc nommé une commission royale, présidée par l’honorable juge Yves Bernier. La Commission Bernier a procédé à une étude approfondie de tous les problèmes de pilotage et a présenté un rapport final au gouvernement en 1968. Le gouvernement a adopté en 1972 la Loi sur pilotage, qui se basait sur les recommandations de la Commission royale Bernier. L’Administration de pilotage de l’Atlantique est une des quatre instances créées par la Loi sur le pilotage; elle est responsable du pilotage dans le Canada atlantique.

à ses débuts, l’Administration de pilotage de l’Atlantique comptait 24 zones de pilotage obligatoire. Depuis, certaines de ces zones ont cessé d’être obligatoires tandis que d’autres le sont devenues. Avec l’ajout, en 2008, de la région de Voisey’s Bay, il y a actuellement 17 zones de pilotage obligatoire dans le Canada atlantique.

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La Loi sur le pilotage stipule que les tarifs de pilotage doivent être fixés à un niveau assurant à l'Administration le financement autonome de ses opérations, en plus d'être équitables et raisonnables. L'objectif est de faire en sorte que chaque zone soit financièrement autonome afin d'éliminer l'interfinancement entre les ports.
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Pour demander les services d'un pilote, veuillez communiquer avec le Centre de répartition de l'Administration de pilotage de l'Atlantique en appelant au 1-877-272-3477 ou en écrivant à repartition@pilotagedelatlantique.com.
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